petit oubli: Un seul APU a été transformé en 042, suite à un accident et une réparation au plus économique !

Après une pause nous voici repartis pour Rennes






















Une remarque que je me suis faite depuis longtemps pour Rennes, c'est qu'à part le théatre il n'y a aucune image de cette ville avec bus sauf une à la gare

L'exception qui confirme la règle




A phebus de parler pour commenter ces images et tu peux envoyer la suite

En cherchant bien on peut trouver ça :

RENNES:

ce réseau faisait partie jusqu' aux années 70 du Groupe "Ouest-Electrique" (R., Le Mans, Angers, Caen, Oran), avec une livrée initiale marine-crème, qui s' éclaircira par la suite (cf Caen en partic.)ou perdra du bleu...

Transexel reprendra le groupe (future GTI puis Kéolis).

M Cassan était directeur du groupe, en particulier du réseau du Mans. Il y lancera un nouveau concept de carte dromadaire: la carte Washington, inspirée de celle de cette ville US où il l' avait découverte.

Daniel pourra pousser un cri de Ralliement pour Angers, du Mans mandaté pour le faire, Caen il le voudra... Oran des contributeurs du passé, il doit assurer un peu !

Or donc, en effet, la plupart des vues de Rennes ici proposées se ressemblent toutes: Théatre ou H de Ville, face à face. Le point central du réseau devait se trouver là (C' est plutôt République, maintenant?), d' où les incontournables de l' époque!

On voit donc les fameux MGT (19), livrès en 2 fournées (7 x B5 de 60pl + 12 x B7 de 65pl)à partir de 1951 (vus à Toulouse, Argenteuil, Varsovie, Béziers). Ils serviront jusqu' en 1975 pour certains, preuve de longévité indéniable!
Le n° 48 a été récupéré et ramené dans ses collections par l' Amtuir, non sans mal (...!), de ce qu'on m' a fait savoir...
Je crois qu' un autre bus de l' Ouest-Electrique aura aussi donné qq soucis à ses sauveteurs... Daniel et PN6 pourront pt-être confirmer ?

On aperçoit aussi plusieurs Berliet, PLH et PH 85 des 44 livrés en 1964, en livrée d' origine bleu-blanc et en nlle livrée rouge-gris.
J' ai souvenir d' un dernier PH au dépôt, en 1985, qui servait en navette du personnel.

Pour les amateurs de sc10 (je vous épargne le nom du constructeur?) il est à noter les bus en version 244.
on retrouvait les mêmes (en bleu!) au Mans.
Ce n' était pas la version la plus courante, mais Lyon (124 et en PCM-U aussi) et Troyes en auront leur lot...
Il n' est dailleurs pas exclu, d' après certains renseignements, que ceux de Rennes soient des mutants du Mans...
Il semblerait dailleurs que l' O-E pratiquait assez souvent des échanges de matériels, trams et bus, entre ses réseaux. "On" m' a parlé de ZP ou de Latil qui voyageaient aux 4 coins de l' ouest ! Certains ne s' interrogeaient-ils pas sur la présence d 'un MGT à Angers...?
Le trafic semblant reprendre (crises pétrole, V-T,...),on a envisagé des 3 portes: 444 et 444d (cf celui vu devant les 3 Soleils en dernière CP), plus pratiques pour le self-service, introduit à Rennes en 1976 ou 78 (j' ai un doute!).

Profitez-en, pour cx que cela intéresse, pour jeter un coup d' oeil aux bagnoles de l' époque: tout Dinky et Norev s' offre à vos yeux! Toute une ambiance et une époque du TC!

Il y a une CP nb avec un tram et un car. La fameuse exception évoquée par Daniel semble prise à la gare, sur son parvis. Du moins l' aile sans étage vues à gauche semble faire penser à une construction ferroviaire, ici "Etat".
Le car, sf erreur, semble un Berliet PCK, mais il peut s' agir d' un Renault rondouillard style ZP ou 215D ainsi re-carrossé...
Le tram est une des 12 motrices Carel et Fouché de 1933-35, rennaise et non mancelle mutée, si j' en crois ce qu' on m' en disait (avant incliné). Les trams ont quitté Rennes en 1952.

La CP plus moderne, avec le sc10 (444d) aux 3 Soleils, laisse aussi apparaitre un des nbrx articulés MAN-SAVIEM SG220, reçus en grd nbre par la STUR (qui est le tractionnaire du STAR...!), en 3 ou 4 portes.
Ils étaient le fruit de la collaboration franco-allemande (comme quoi il n 'est jamais trop tard, mais Laval et Vichy n' en prendront pas...) menée à l' époque par Saviem et Man, pour leurs gammes poids-lourds. En TC, on connait donc cet articulé MAN , alors ss équivalent français, le PR180 étant encore en gestation... (tiens, ça me rappelle une histoire, belge, de plancher bas loupée et rattrapée une fois encore en catastrophe...).
Il y aura en inverse, mais avec moins de succès, le car E7. Pour les camions, la gamme JM se verra siglée(j' ai pas écris sieg-lée!) Man et même Roman (coucou Andreï!), tandis que le gros capot de certaines bennes ou toupies portera Saviem (on en voit encore qqs1, 30 ans après ces accords!).
Cet autobus contribuera à généraliser le self à Rennes à la fin des 70s.
Vous le savez sûrement, un ex. est conservé sur le site de la Plaine de Baud par qq agents Stur-Star passionnés. Il s' agit du 337, qui voisine avec un sc10R 444d (147 je crois) et un PR180 (j'ai pas dis -2). Mais "ils" rament  pour les conserver et les faire un peu rouler, car l' AO (le District) ne les aide qu' avec parcimonie, l' exploitant itou... On est certes en Bretagne, mais en "Petite", pas en Grande...
(ceci-dit, reste-t-il un Setra sg180 de Nantes ou Brest?)

Enfin, pour clore ce roman (sans R maj....), examinons les 2 CP de cars...
La CP en couleurs (enfin...) nous présente le chef-d' oeuvre qu' est la gare routière du chef-lieu breton...: laisse béton, comme dirait l' autre...!
On y voit qq Chausson et un car Citroën (pt-être un DP60 ?)avec un car Verney (ds ts les sens du terme, ici!).
Je ne vais pas me lancer ds l' histoire du gpe Verney, que la mort prématurée de l' héritier conduira ds l' escarcelle de Véolia il y a qq années...
Simplement, tt le monde (je  suppose...) connais les nbrses filiales de l' Ouest, breton ou normand (je vous épargne la lyonnaise...), héritières de chemins de fer (vapeur puis autorails) d' intérêt local, à voie étroite qui irriguaient ces contrées , avant d' être remplacés par des cars.
La plupart des matériel ferroviaires étaient construits par les ateliers de Verney (CFE), ainsi qu' après-guerre les autocars leur succédant, jusqu' aux années 80.
Les ateliers étaient situés au Mans, centre du Groupe, et ont été repris par CBM par la suite (que vous connaissez...)
Le bout de car que l' on distingue  ici est sûrement un Verney IP de 1954, de la Stao,comme le Citroën voisin.
Mais le plus interessant, à mon sens, est le car Chausson APH 52
dont on ne voit que la partie supérieure, le long de la cloture. Il s' agit d' un car des "Transports Drouin Frères", de Nantes, dans ses couleurs caractéristiques, bleu et gris.
En fait, malgré l' éloignement entre les 2 villes, Nantes étant le fief de Drouin, une antenne conséquente existait à Rennes, où l' on trouvait un dépôt "voyageurs-messageries".
Drouin exploitait alors une longue ligne Rennes-Derval-Nantes, ce qui explique la présence, au début surprenante, de son car sur Rennes (enfin à Rennes, pas à Suresnes! Sf pour les concepteurs du car, dailleurs!)).

L' autre CP, en nb, montre de profil un "nez de cochon", sur une place de Rennes (église St-Germain, 16°). En fait, là aussi un "Drouin", et comme le style de la photo le laisse supposer, on est juste ap-guerre (qq "vestiges au coin à gauche rappellent que la libération, ça s' arrose, à Rennes comme ds bcp de villes de l' ouest à cette époque...Et les Américains étaient généreux...).
Le Chausson (pt-être un des 4 ABH revendus à la SVTE de Versailles en 51?)est en pause (et en pose du coup!), la belle gare routière en couleurs n' existant pas encore...
Ss doute le devancier de l' AP-H 52 sur Nantes?

Drouin a aussi mal fini, pour des raisons de mauvaise gestion et de querelles de familles, semble-t-il. Pourtant, au plus fort de ses actifs, Drouin alignait 1000 cars et camions par ses filiales... (tiens, une bonne idée pour un prochain Norev, ça, non ?)

Bon allez, je lâche un peu les rênes, mon doigt fatigue et je vous enquiquine pt-être...!
j' éspère que je n' ai pas écris trop de c..., car ce n' est pas mon coin d' élection!

--Message edité par phebus-171 le 2010-02-19 18:50:38--

Continuons notre tour de france avec une étape à Bordeaux

Il n'y avait presque que des Renault à Bordeaux dans les années 50-60 ? Sur une CP, on voit l'arrière d'un APH, mais point d'APU, APVU ou de Berliet.

Choix assez curieux car les R41xx n'étaient pas faits pour la ville et leur inconfort était notoire.

Sur la CP la plus récente, on voit qq PCMU sur un parking.
Il y en a eu au total 70 en configuration 042* (livrés entre 1967 et 1969). Plus tard (en 1973 et 1974) il y aura 72 SC10U 044.

* 240 suivant la nomenclature Berliet qui commence par la porte avant.

BORDEAUX:

exploité par les TEOB jusqu' en 12/52, par la CGFTE au 1/1/53.
Fin des tramways le 8/12/1958 sur la ligne 7/8 (dite des Cours)
"j'ai supprimé les tramways à Brdx en 58, ce n 'est pas pour les y remettre..." !
Des "UM" de motrices, en 29 "convois*" réversibles, (*selon la dénomination locale), ont éte remplacées sur le fameux 7/8 par des autobus à issues étroites et agent seul...!!!! Comme à Paris avt-guerre, mais en vert: ligne 1(171) 23 rames L+Asl à 3 agts  = 65 TN à 2 agts!

La 1° CP nous montre la Garonne qui arrose (largement!) la Préfecture de la Gironde...
On y reconnait le pont-cage du ch de fer, qui précède l' entrée dans la gare monumentale de Brdx-St-Jean (tiens, c' est curieux qu' un c... ne l' ai pas détruite...). Une des plus belle halle ferroviaire française !
Les bus, qui nous intéressent, sont ici "petits", certes. Mais l' intérêt de la CP est qu' elle (me rappelle un cliché d' enfant qui m' avait frappé) nous montre combien l' exploitant, soucieux d' éviter les coûteux et improductifs HLP, garait bcp de ses bus sur cette esplanade, ainsi que le long des instal. portuaires, plus au centre ville (Richelieu...).
Forcèment, pour les grands et les petits, tout ce rouge et crème ne peut qu' interpeler !
On reconnaît bien sûr 2 Saviem sc2, 2 s105 et 3 Berliet PCM-U, ce qui nous situe cette CP vers 1970.
les PCM-U ont été livrés à 90 ex, en version de portes 042 (pardon, 240!), n° 10-74 + 500-524. Cela fait de 33000 le 3° consommateur de PCM, après 75000 et 69000, à priori?

CP 2: Gare de Brdx St-Jean, lieu de passage de nombreux trams puis bus: symphonie en rouge  et crème pour moteurs au plancher!
Un champ de Renault R4200 à "culs ronds"!

Les R 4210 à 3 portes sont les premiers arrivés à Brdx en 1950, dans les n° 300-341, sous l' égide encore des TEOB.
L' un d' eux, sf erreur, servira de banc d' essai pour la future boîte automatique R1002 puis 107, en 1952.
Les R4211 à 2 portes ont commencé leurs navettes à partir de 1955,sous les n° 342-489 (+ 3 suburbains)

Il est bon de rappeler qu' à priori toutes ces voitures étaient à boîte mécanique 5 vit., idéale pour la conduite urbaine...
Je vous dis pas le raffut que ces bus devaient répandre dans la capitale girondine, avec les Chausson contemporains...
De plus, bien que dotés de 3 portes pour les premiers, tous ont été exploités sous le régime de l' agent seul, conducteur-receveur. Avec la porte avt à 3 vtx, ça devait coincer aux heures de pointes...

La gare et les autobus sont pavoisés. Au vu des véhicules utilitaires nbrx et de l' affluence de bus, ce ne doit pas être un "férié" (8/5 ou 14/7). Pt-être l' anniversaire de la Libération de la ville par les cohortes de Résistants qui peuplaient nos contrées depuis 1940, recrutés au moins par le Gouvernement de la 3° République qui,une fois de plus, s' était débiné à Bordeaux, depuis Gambetta (3° édition?)...

Qqs1 de ces autobus connaitront, souvent encore en rouge, une seconde carrière. Pas sous Poissy, mais à Dijon, Grenoble, Angoulême (cars Robin avt STGA), tours (bleus !),...

En ts cas, moi cette CP, elle me fait "des choses"...
Ces engins sont pour moi la "marque" incontournable de Bordeaux, pendant des décenies (avec les dérivés suivants), comme le VA3B2 évoque  irrésistiblement Lyon !
(point commun: ces 2 villes abritaient jusqu' à peu encore les 2 Ecoles de Santé Militaire...)

CP 3: autre lieu emblématique de 33000: son Grand-Théatre !
On y voit souvent des véhicules de + de 9pl qui y stationnent ou qui le longent..

Ici, on voit 2 Saviem SC2, successeur des R4200. Le moteur est tjrs là où vous savez, un peu plus fulgurant peut-être que le "fainéant" précédant. Juste un lifting de face avt et qqs détails, ainsi que qqs améliorations mécaniques: suspension aérostable, et surtout boîte auto R107, qui facilite la tâche des conducteurs, alors que la circulation privée ne cesse d' augmenter. Ce sont les glorieuses (réputées 30!)années du "tout-bagnole"... et les années difficiles*du TC, avt la crise pétrolière et la prise de conscience obligée sur le sujet...
(*1962 = 85.000.000 v. - 1972 = 57.000.000)

Désormais, la plate-forme arr est agrandie, malgré l' absence de portes, et devient "plates". Nos girondins sont en fait des SC2L (pour "long"). Qd c'est "rond" (Caen, St-Quentin,Dijon,...)ce sont des... "courts" !

Typiques de Brdx, les ouîes d' aération autour du capot* de ligne à l' avant. (*l' arrière en est tjrs doté, comme sur leurs ainés).On peut alors se rappeler les trolleys et les OP5/3 de Strasbourg, immédiatement reconnaissables pour les mêmes et volumineuses raisons!

On notera aussi la porte battante à l' arr. gauche, quasi systématique et obligatoire (sf erreur?)à l' époque sur les bus à 2 portes, surtout à vocation interurbaine (cf les PLR et PH100 des lignes 40 départementales de Lyon et marseille).

On retrouvera aussi de ces SC2 en sde main, en particulier à Angoulême à nouveau...

Puisque j' évoquais les portes battantes en "départemental", il faut bien sûr rappeler que Brdx, jusque 1969, distinguait 2 sous-réseaux dans sa desserte: le réseau urbain, dont les voitures, après les trams, étaient rouge, et le réseau suburbain, vert foncé. Il y a bien des réseaux où cette distinction était patente (Toulouse, Nancy,...) mais pas au point de devoir distinguer ainsi le parc affecté...
A la livraison des 1° S105, à partir de 1969, cette subtilité s' estompera, pour ne laisser subsister que le rouge "communautaire". Par contre, chose curieuse, je n' ai pas trouvé de CP avec des "verts"...

CP 4: je crois que c 'est le Cours de l' Intendance, une des artères maitresse du centre-ville bordelais.
On y aperçoit, de dos, 2 autobus Chausson.
Il y a eu aux TEOB d' abord, 65 APH 2-50 et 52, n° 100-139 + 140-164, en 1950, dans le cadre du remplacement accéléré des tramways (dont un figure dans la collection de l' Amtuir)
Y joindre les 68 autres, verts, à 2 portes slt, pour l' "autre" réseau...

Puis, sous la gestion CGFTE, en 1954-55, des APH 521 ont été livrés, remplaçant encore des tramways...avec un lot "verts" tjrs!

Ces deux types de Chausson étaient à 3 portes, simples (!!!), et bien sûr à agent seul...

Ils ont croisé un Renault R4210 ou 11 (2 ou 3 portes?). On notera les déflecteurs sur le pare-brise de ces Renault.

je pense que notre paire de Chausson étaient des APH 521. On est à la fin des années 60, la signalétique horizontale  est encore jaune...

Notre Renault se dépêche (du Midi,dont l' antenne de ce journal plutôt Toulousain semble à l' angle de la rue. C 'est plutôt Sud-Ouest, à Bdx, selon la couleur politique des uns ou des autres...)de rallier son terminus, suivi d' un autre produit au losange, ce Galion (sf erreur) brasseur. Il y aura tjrs de quoi les réparer, le garage Renault est en face!

CP 5: en NB, devant la gare de St-Jean.

Un incontournable 8, en arrêt à l' aubette de la CGFTE, avec qq frangins devant la gare.
Que du R4200! On doit être après la suppression des trams, dont l' aubette est un vestige. Les rails ont déjà disparu et la découpe du trottoir rappelle qu' il y avait ici une courbe prononcée de la voie. 1960?

j' ai oublié encore une précision, qt aux SC2...
les "rouges" étaient n° 200-343
les "verts" étaient n° 604-663 et dotés de la boîte méca 4 vit (non mais...)

Leurs successeur, les s105 livrès en grandes quantités eux aussi, seront par contre tous rouges,sf 15 des premiers suburb.qui bénéficieront aussi de la 4 vit méca...

C' est aussi avec l' arrivée de la 2° vague de s105m que Bordeaux adoptera (comme toulouse, Metz,,...)la numérotation du parc au millésime de l' année de livraison: 6900 à 6922 - 6960 à 6960 - 7000 à 7018 - 7060 à 7069, etc...

Petite devinette:

Qu' elle est la tradition bordelaise, remontant aux tram, qui perdure encore de nos jours , sf erreur , sur les bus bordelais?

j' aide les plus jeunes: c' est du même tonneau (!) que les immatriculations RATP non en 75 mais par la "coquille" du bus...
(la génération pré-sc10 laisse un peu gamberger la génération pr100 !)

Bon, j' arrête-là!
Il y a bien encore qq CP, que Daniel mettra pt-être en ligne, sachant qu' il se réservait le droit de compléter mon pensum§
ici Bordeaux, à vous Cognac-j' ai !!!

Ne tapant que d' un doigt, avec moult retouches, JM-C m' aura doublé...

Il n' y a pas eu de Berliet, style PCK, PLR ou PH à Bordeaux, mais que qq 215D, puis les Chausson et enfin les 3 versions de Renault-Saviem, dont Bordeaux aura été le plus gros client, je crois!
Seuls les montants inclinés du design Charbonneaux viendront apporter une note lyonnaise (y compris la couleur!), avant de revenir à Berliet pour les livraisons de pr100, à 2 ou 3 portes.

Si Bordeaux a semblé incohérent avec ses bus à 2 portes, le réseau s' est rattrapé plus tard avec ses 119 Mercédès-Heuliez 0305G HLZ, ce qui en fera le plus gros attributaire, avant Dijon STRD et Nantes Semitan...
Il y aura bien sûr les fameux "mégabus", que le tram, revenu, aura poussé à la réforme, comme sur un autre 7 le métro les PH-180...!

Je ne suis pas sur que la porte battante fut obligatoire pour les lignes de grande banlieue. Pour les PLR du 40 (OTL), ils ont été achetés en solde avec un rabais de 50% à condition de les prendre en l'état, en raison de la guerre d'Algérie. Car ils avaient une porte arrière à 2 vantaux, largement suffisante comme issue de secours.

Et les R4211 à un agent avec galerie de la ligne 37 de l'OTL qui desservaient Vaugneray (alors en pleine campagne) à la place du tram (le fameux FOL) ils n'avaient ni porte battante ni porte arrière à 3 (petits) vantaux. La porte centrale devait suffir.

Je crois qu'il fallait deux portes et cette condition était déjà remplie par tous les bus (sauf APH TCRP).

Sinon, les S105 de Bx étaient d'occase ? Les SC10U sont apparus en province en 1966.

Les s105 de Brdx d' occas ?
Aber warum ???

En 1969, le s105 avait deux ans, de mémoire (les 1°, 3 portes, à Reims TUR).
il succédait bien sûr au SC2 et au R4200, dont, ai-je  écris, Bordeaux doit être le plus gros client, tous modèles confondus.
Le s105 était moins cher que le SC10 et son cousin PCM Berliet.
Bordeaux devait se trouver dans l' obligation de renouveller une grande partie de sa flotte, dix ans après l' introduction des Chausson et R4200, succédant eux-même aux tram.
les ateliers connaissaient bien le produit, facile d ' entretien et économique. On ne remettait pas en cause le principe des 2 portes, même étroites (!).

Rappelons-nous que Toulouse, gros client Chausson, et qui finit même les derniers chez lui, avait bien pris qq sc10, les plus spartiates possible, mais était revenu sur le s105, jugé  plus économique et aussi capable de paser partout, surtout sur les lignes de banlieue à la voirie plus ou moins bien entretenue ou cylindrée.

Les réseaux de transport étaient à cette époque souvent en situation difficile, avant le retournement dû aux chocs pétroliers et à l' institution du VT, véritable bouffée d' oxygêne pour ces réseaux, dont certains faisaient rouler des antiquités...

Les Sc10 seront assez tardifs à la CFT par exemple (Reims, Versailles,...), fidèle aussi à la gamme Renault-Saviem à moteur au plancher
Je vous fais grâce, de Monaco déjà, et de la CGEA (hein, Daniel!)
Le pr100 faisait même presque incongru à St-Germain...

Bon, vous me direz, la TREC d' Orléans était parmi les premiers à recevoir du sc10, mais vu ce qui roulait avec eux...
Hors RATP et Lyon, c 'est Nancy, je crois , qui a reçu les 1° sc10 provinciaux. C'est la génération à baies coulissantes: Lyon, Orléans, Rouen, Le Havre,... et Norev!

Pour la porte de secours en 2 portes, on a déjà évoqué la question sur un ancien sujet concernant justement ces PLR "algérois" de Lyon et les 2 lignes 40, et certains OP5/3 de  Strasbourg, sans en être sûrs... Pour autant, j' avais entendu parler de cette disposition, les exceptions (37 OTL, et même R4200 Brdx,...) "irrégulières du 3° groupe" confirmant la règle!

Un peu comme les cars belges, qui ont (ou avaient?) tjrs une porte battante de l' autre côté des issues normales, parfois haut perchée .

--Message edité par phebus-171 le 2010-02-20 21:41:32--

Pour un bus de 50 places le code de la route exige 5 issues de secours dont au moins deux portes sans autre précision

Citation :

PHEBUS-171  a dit : Les s105 de Brdx d' occas ? Aber warum ??? En 1969, le s105 avait deux ans, de mémoire (les 1°, 3 portes, à Reims TUR). il succédait bien sûr au SC2 et au R4200, dont, ai-je  écris, Bordeaux doit être le plus gros client, tous modèles confondus. Le s105 était moins cher que le SC10 et son cousin PCM Berliet.

Les 12 S105U OTL furent immatriculés fin 1965 et mis en service le 16/01/66. Donc ils avaient 4 ans officiellement en 1969 mais pratiquement 20 ans de conception si on considère que ce ne sont que des R42xx restylés: plancher toujours aussi haut, portes toujours aussi étroites, confort toujours aussi spartiate.

Sur la ligne 8 OTL, il y avait en 1965 des SC2 âgés d'un an et quand les SC10U sont arrivés en 1967, j'ai constaté une sacré différence !

Mais Lyon est peut-être une exception car le matériel appartenait à l'AO (syndicat des TCRL) et pas à l'exploitant. Et, majoritairement, les standards remplaçaient des trolleybus (en particulier des VA3B2) ou des PBR à 2 agents et il était impensable d'utiliser des S105 à un agent.

Sinon, les TCRM messins ont mis en service leurs premiers SC10U (375 à 379) le 16/03/66 (chassis 177 à 181). Je me demande d'ailleurs si ce sont pas eux qui ont eu les derniers PCMU (419 à 423 le 16/01/72).

S105: oui, au temps pour moi, je m' étais focalisé sur 1967 pour les premiers exemplaires, mais il s' agit en fait de fin 1964...
D' où de fait les s105 OTL en 1965...!

On est bien d' accord que ce brave s105 n ' est qu' un "relifting", avec qqs améliorations, d'un produit déjà ancien, mais qui présentait des qualités techniques et économiques imbattables...

Bonjour,

Concernant Rennes, un petit photon de rab' des années 1990 dans les lumières rennaise dispensées par "PHEBUS-171", que je remercie.

La CP avec le car et le tram a bien été prise place de la gare, au carrefour des actuels boulevard de Beaumont (qui monte, au fond), avenue Janvier (celle du tram) et Boulevard Magenta, deuxième à droite devant le car.

La CP des 3 soleils est prise à l'entrée de la rue d'Isly, dont lieu de passage intense de l'ère d'avant le VAL avec 4 lignes urbaines, dont la 8 Villejean - Hautes-Ourmes, avec des passages espacés de 3 à 4 7 minutes en HP.

Les SG 192/ 220 étaient tous à 4 portes, sauf les deux derniers, 343 et 344, à 3 portes. Le 341 (ou 340, doute !) était à fenêtres coulissantes façon sud et dépourvu de girouette latérale. Une cinquantaine de véhicules ont circulé sur le réseau, la plus petite coquille que je me souvienne d'avoir vu était 297.
Ces engins robustes mais pas très confortables ont dû leur longévité (au moins jusqu'en 1995) à leur essieu de remorque asservi, condition indispensable pour négocier les virages autour de la place de la mairie des lignes 1, 2, 3, 6, 20, 22 d'alors. Les Van Hool AG 300 ont leurs successeurs sur les lignes de ce secteur.
Dans les faits, même avec le PR 180,2 et GX 187 au complet, seule les lignes lourdes 8 et 16 (Beauregard - ZAC de Coësmes) ne les voyaient pas circuler.

Concernant le SC 10 U, le dernier (120) roulait encore en 1992, avec le 98, à feux arrières à cabochons séparés. Même dans les derniers temps, ils n'étaient pas cantonnés deux lignes, comme ce fut le cas pour les R dès 1992 avec la radiale 5 République - Poterie et rocade 13 Bréquigny - Hautes Ourmes.

La gare routière (en couleurs) est aujourd'hui en souvenirs. Elle a été remplacées par le mégalithique bâtiment des Champs libres. L'actuelle, moderne, est à côté de la gare SNCF. A défaut de ses couleurs historiques, Drouin l'a fréqentée jusqu'au bout, avec ses S 53 RX à bandes bleu et vert badgés Cariane après le rachat de l'entreprise. Ils évoluaient au milieu de la noria des TIV...
Verney y avait une présence à la fois forte par les cars TIV, et industrielle avec les CBM des mêmes TIV des lignes suburbaines STAR.

Patrick

J'en rajoute une petite couche sur Bordeaux, commentera qui voudra...

Ca c 'est sympa de venir "chez moi" compléter!

Je reprends donc un peu la main, pour commenter.
Certaines CP ont déjà eu les honneurs de ce site.

CP1: Place Pey-Berland ?
En ts cas on y voit, chose interessante sinon rare, 2 autobus Renault 215D. Datant de 1947, ils sont réputés (pour leur confort spartiate certes!)au nombre de 5 au parc des TEOB, 1 à 5.
La caisse est celle d'usine, de Scemia.
J' ai saisi une CP du même endroit, d' avt-guerre, avec 3 Panhard K77-Carde de 1938 (34 en 1939), alignés comme à la revue. Ils seront équipés dans qq mois du gazogène...
Z' avez noté les rails devenus inutiles des tramways, avec leur caniveau axial... Et la 203 est une décapotable, semble-t-il ?

CP 2:une paire de Chausson APH 2-50 "nez de cochon" (1950,portes 222!), pour déguster un petit Bordeaux et lire Sud-ouest ou la Dépêche (selon ses convictions...)sur cette place bien fleurie.
On est sûrement avnt 1958: les fils du tram sont encore présents.

CP 3: Quais (Richelieu ou Louis XVIII ?) à la Bourse, avec 3 Chausson APH 521 et 1 Renault R4210/11.

CP 4: déjà présentée.

CP 5:Allées de Tourny (sf erreur) avec un incontournable R4211 à 2 portes qui égaye le paysage de sa robe rouge et crème.
On en voit 1 autre, devant un saviem SC2. Années 60.
Y-a pas à dire, cette livrée, certes classique, est vraiment "la" marque des TC provinciaux dans cette période (oui, je sais, il y avait aussi "du bleu" et "du vert"...). Dinky-Toys et autres Minialuxe ne s' y tromperont pas, en proposant leurs Standards ds cette livrée pour leurs versions "hors RATP"...
Mais elle crée de suite une "ambiance" en ville, et ressort superbement. On a presque envie de jouer avec devant la maquette de St-Jean ou du Théatre...!
Aujourd'hui, le blanc domine, en attendant les corbillards du STIF ?

CP 6: le long de la Cathédrale St-André, face à l' H-de-Ville: on aperçoit au fond ce qui doit ou semble être un SC2.
Sur l' allée, un peu caché, un Chausson APH 521 , devant un Saviem SC2, tt juste reconnaissable par son capot de ligne à l' avant...Avec les SC2, Brdx n' acueille plus que des "faces arr. plates", au lieu des "culs ronds" des R4210/11.

CP 7: gare de Brdx Saint-Jean (je le redis: un des chefs-d'oeuvres de l' art ferroviaire français)
6 bus de la CGFTE sur le parvis de la gare, qui vit passer jusqu'en 12/58 les tramways, en particulier les "convois" du 7/8.
1 Saviem S105 (2 portes 033) au premier plan, avec au fond 2 de leurs ainés, soit des SC2, reconnaissables avec leur capot de ligne.
Les  autres bus sont 3 des 90 Berliet PCM-U (portes = 240!), avec leur girouette arr. .
Belle CP, non ? Après 1970 (//70-76)je pense.

CP 8: Grand-Théatre
Encore un Berliet PCM-U et dans toute sa longueur, un Saviem S105. On voit bien sa dispo de portes 033, pour une exploitation intégrale du réseau bus local à 1 seul agent, ainsi depuis 1950!
On fera encore mieux avec les Berliet ("042"!), et il faudra attendre les SC10 pour avoir du 044!(et encore, la 1/2 porte avt ne sera débloquée que + tard !)
Avec ces 2 bus et la 504, on est au début des années 70 (après 1969 en ts cas: PCM-U = 1967-69 et S105 = 1965 et 69-70)

Encore un peu de rouge et crème dans des tiroirs?
Pas de vert "départemental" ?

--Message edité par phebus-171 le 2010-02-26 19:23:07--

Curieux la grande vitre d'angle AR gauche. C'était une version économique ?

Les exemplaires lyonnais ne l'avaient pas, les deux vitres d'angle étaient petites et symétriques comme sur les APU ou les SC10.

Gde vitre d 'angle: sur le S105?

Ben, c' est tt simplement dû à la fameuse porte battante  à l' arrière gauche des SC2, S105, et autres, dans les versions 2 portes...

Lyon avait des portes 333, donc dispensé (pardon, dépourvu...) de cette porte...

--Message edité par phebus-171 le 2010-02-26 19:55:19--

Il y a aussi eu 25 SC2 en version 033 sans porte battante (1655 à 1679) et à petites vitres d'angle.

La preuve grâce à notre ami StM (1666 sur le 47 rue Garibaldi vers l'Auditorium):

Exact, je les avais oublié, cx-là...!

J' avoue ne pas me jeter sur chaque coquille , parisienne, lyonnaise ou autre(s), sf qd je dois faire une recherche plus précise.
Sinon, c' est "au souvenir", d' où fatalement qq trous...

Daniel Tilliet nous rappelle que pour un véhicule de TC, il faut 5 issues de secours. Portes ou fenêtres.
outre les 2, ou 3, portes de service, on doit/peut trouver ainsi 2 ou 3 baies basculantes, sur les côtés ou à l' arrière.

les anglais avient dailleurs souvent sur leurs bus, qd ils étaient équipés de portes, battantes ou pliantes, à l' avt ou à l' arr., une porte de secours dans la face arrière.