La comparaison entre ces 2 plans, le premier datant de 1948 et le second de 2005, montre comment une petite ligne peinarde et rectiligne a pu devenir d'une complication et d'une lenteur exaspérante





Je joins également le plus ancien horaire de la ligne que je possède




Petit souvenir personnel : dans les années 60, alors que le 116 était encore exploité avec des APH 50 nez de cochon, le pont de Nogent a été fermé à la circulation pendans de nombreux mois (2 ans ?) pour reconstruction. A partir de l'arrêt Gal de Gaulle-Stalingrad les voitures empruntaient, en service direct, l'av du Gal de Gaulle, la fourchette de Bry, le pont de Bry, l'av P. Brossolette et av de la Liberté au Perreux jusqu'au Pont de Mulhouse. Le souvenir du bruit du moteur Panhard 4HL lancé à fond la caisse dans la côte de Bry reste un souvenir impérissable.

Prêt au départ à l'église de Rosny



photo F Bonnin  

J'aimais bien les "bananes" publicitaires sur le capot. Elles avaient été conçues pour les TN, et sur les APH ça leur faisait des sortes de moustaches amusantes.
On trouve ces bananes vers 1960 - 63

Citation :

OP52  a dit : Petit souvenir personnel : dans les années 60, alors que le 116 était encore exploité avec des APH 50 nez de cochon, le pont de Nogent a été fermé à la circulation pendans de nombreux mois (2 ans ?) pour reconstruction. A partir de l'arrêt Gal de Gaulle-Stalingrad les voitures empruntaient, en service direct, l'av du Gal de Gaulle, la fourchette de Bry, le pont de Bry, l'av P. Brossolette et av de la Liberté au Perreux jusqu'au Pont de Mulhouse. Le souvenir du bruit du moteur Panhard 4HL lancé à fond la caisse dans la côte de Bry reste un souvenir impérissable.

Quand le Pont de Nogent est saturé le 116 dévie de la même façon parfois.

On voit bien ici la différence entre la version banlieue (ligne de caisse sous les bandeaux) et Paris (ligne de caisse au-dessus)

Ce n'est pas la différence paris Banlieue mais la différence de construction caisse bois pour la première voiture construite à Championnet et la caisse métallique MGT pour la seconde

Citation :

dtilliet  a dit : Ce n'est pas la différence paris Banlieue mais la différence de construction caisse bois pour la première voiture construite à Championnet et la caisse métallique MGT pour la seconde

Oui mais c'est la même chose.
Championnet a construit le type Paris:
- 55 places (37 places assises + 18 debout)
- coquilles 701 à 799 + 801
- ceinture de caisse pous les bandeaux comme sur les TN
et MGT le type banlieue:
- 65 places (31 + 34)
- coquilles 501 à 700 + 800
- ceinture de caisse sous les baies.

Oui mais en exploitation il y a eu des types banlieue sur le 73 par exemple

Citation :

dtilliet  a dit : Oui mais en exploitation il y a eu des types banlieue sur le 73 par exemple

En es-tu bien sûr, Daniel ? Toutes les photos que j'ai vues du 73 étaient en version Paris, et sur les états de matériel il n'est jamais fait mention de version banlieue.

Citation :

OP52  a dit : En es-tu bien sûr, Daniel ? Toutes les photos que j'ai vues du 73 étaient en version Paris, et sur les états de matériel il n'est jamais fait mention de version banlieue.

La preuve, cette photo de Charlebourg sur le site de l'AMTUIR:



et cette carte postale que je possède et que j'ai déjà publiée:

Moi je crois que les types "Paris" et "Banlieue" sont des dénominations ... de types et qu'en exploitation les voitures ont été utilisées suivant les besoins de la charge.
Ainsi les voitures type "Paris" sur le 116 qui relevait de l'AGB avant !

A la mise en service des premiers OP5/2 en 1950, le dispatching a été rigoureux : les types Paris sur les lignes intra-muros, les types Banlieue en dehors de Paris.
A l'apparition des APU et des OP5/3, les OP5/2 sont radiés des rues de la capitale et envoyés en banlieue, principalement entre 1954 et 1955, les derniers étant mutés en oct 55 (voir le tableau que j'avais publié dans cette rubrique sous le titre "lignes équuipées d'OP5/2").
Conclusion : on doit pouvoir affirmer que les lignes de Paris n'on jamais eu de type banlieue, par contre celles de banlieue ont eu indifféremment les 2 types à partir de 1954.

Citation :

OP52  a dit : A la mise en service des premiers OP5/2 en 1950, le dispatching a été rigoureux : les types Paris sur les lignes intra-muros, les types Banlieue en dehors de Paris. A l'apparition des APU et des OP5/3, les OP5/2 sont radiés des rues de la capitale et envoyés en banlieue, principalement entre 1954 et 1955, les derniers étant mutés en oct 55 (voir le tableau que j'avais publié dans cette rubrique sous le titre "lignes équuipées d'OP5/2"). Conclusion : on doit pouvoir affirmer que les lignes de Paris n'on jamais eu de type banlieue, par contre celles de banlieue ont eu indifféremment les 2 types à partir de 1954.

TOUS les ouvrages prétendent que les voitures du 73 étaient de type banlieue. On n'est pas à une erreur près et cela voudrait dire que toutes les publications ont tout faux, mais vu le nombre d'erreurs déjà détectées, ce n'est pas du tout impossible.
Les voitures du 73 étant les dernières produites par MGT (coquilles juste avant celles fabriquées par Championnet), il est possible qu'elles fussent aménagées suivant le type Paris. Ma CP montre la 682, dans ton tableau tu donnes 21 voitures sur le 73, mais y en avait-il autant le 18 septembre 50?
MGT aurait donc produit 21 voitures de type Paris (et donc 180 de type banlieue).
Les voitures 501 à 679 sont donc sûrement de type banlieue, les 681 à 700 d'après toi de type Paris.
Reste donc à savoir quelle était la 21e de type Paris: la 680 ou la 800 ? (suivant qu'il y avait 20 ou 21 voitures affectées au 73 à la mise en service).

Une caisse bois sur le 105




2 MGT au palais royal sur le 73

Le 18 sept 50 il y en avait 18

Les types banlieue MGT sont les 501 à 700
Les types paris RATP les 701 à 800, plus la 801 réceptionnée en janv 54.
Je crois que l'aménagement des "Paris" a été transformé à l'identique des "banlieue" en 1955.

Plusieurs étaient des protos :
654 plate-forme longue type 4.0.2
655 à 3 portes 4.4.2
680    "           4.3.2
755    "           4.0.2
800    "           4.3.2

Je ne me souviens plus pourquoi un véhicule (801) a été commandé en plus, qui pourra nous le rappeler ?

En tout cas c'est ce qui explique que la 3e commande d'OP5/3 commence à 802.  

Au vu de la photo du 105 de Dtillet j'ai des doutes sur ce que j'ai écrit ci-dessus, car la transformation des Paris en banlieue ne pouvait concerner que l'aménagement intérieur, pas l'apparence extérieure.

J'y perd mon latin avec ses OP5/2, et je vais peutêtre changer de pseudo.

Daniel CROSNIER écrit dans le dernier numéro de Charge Utile dont j'ai déjà parlé :
301 chassis sont commandés par Somua, dont 201 carrossés par MGT et numérotés 501  à 700 + 800 et une centaine construits par l'atelier central de Championnet (...) ces véhicules reçoivent les numéros 701 à 799 + 801.